Il existait autrefois, sur le chemin menant à la porte d’entrée de Charlemont, une chapelle dont la fondation remontait sans doute au début du 17e siècle. Elle était dédiée à Notre-Dame de Montaigu, La chapelle de Givet renfermait une précieuse statue de Notre-Dame taillée dans le chêne miraculeux de Montaigu du Brabant en Belgique (3 et 4) où la Vierge était apparue au XIIIème siècle. En 1618 on installa dans la chapelle de Givet un autel pour la confrérie du Saint-Rosaire. L’aspect de cette chapelle est incertain, il y avait une partie réservée au logement d’un gardien. Certains plans anciens nous en donnent une idée schématique (1 et 2). Comme cette chapelle gênait la zone de tir des canons du fort au dessus des glacis, elle fut rasée sur ordre de Vauban vers 1680.
Alain Sartelet

Du lundi au jeudi : 10h – 12h / 15h – 17h30
Vendredi : 10h – 12h / 14h30 – 17h
Du lundi au jeudi : 10h – 12h / 15h – 18h
Vendredi : 10h – 12h / 14h30 – 17h
Du lundi au jeudi : 8h – 11h45 / 13h15 – 17h
Vendredi : 7h45 – 11h45 / 13h – 16h
Du lundi au vendredi : 8h – 12h / 13h30 – 17h30
Le mardi : 15h – 18h
Le mercredi : 10h - 12h / 14h - 18h
Le vendredi : 10h - 12h / 15h - 18h30
Le samedi : 10h - 12h / 14h00 - 18h
Le mardi : 16h – 18h
Le mercredi : 10h - 12h / 14h - 18h
Le vendredi : 10h - 11h30
Le samedi : 10h - 12h / 14h - 17h
Du lundi au jeudi : 10h – 12h / 15h – 17h30
Vendredi : 10h – 12h / 14h30 – 17h
Ce cliché est précieux il date des années 1890 (1 et 2, détail), on y voit, en haut de la photo, une aile du cloître qui va disparaître en 1947, dernier vestige de la partie religieuse de l’abbaye de Waulsort. Rappelons que la très belle église avait été rasée à la Révolution. Ce cloître est mieux connu grâce à un cliché pris dans les années 1930 (3) avec son architecture gothique des premières années du 16ème siècle.
Alain Sartelet

Nous avons la chance d’avoir conservé un sceau de cire rouge provenant de l’église de Charlemont (1), cette église fut dédiée au 16e siècle à saint Charlemagne. Le grand empereur canonisé en 1165, a une auréole contestée et non reconnue par l’Eglise car accordée par Pascal III, un antipape ! Quoiqu’il en soit, « saint » Charlemagne (2), patron de la dynastie des Habsbourg et de Charles Quint, était révéré dans toute la région comme en témoignent le nom de l’église de Charlemont et la très rare verrière de l’église de Hierges réalisée en 1616 où l’empereur apparaît dans toute sa gloire (3 et 4).
Alain Sartelet


La splendide résidence des comtes de Berlaymont (5), aujourd’hui en ruines, eut autrefois une chapelle privée. L’intérieur en était fort richement orné selon les inventaires : tableaux, argenterie, reliquaires, dont le célèbre reliquaire en or contenant un fragment de la « Vraie Croix » (3) rapporté d’Orient au XIIème siècle par Manassès de Hierges et aujourd’hui enchâssé dans la « Croix de Brogne » conservée dans le trésor de la cathédrale de Namur (4). L’architecture de la chapelle castrale de Hierges est très mal connue mais des fragments de nervures (1), éléments des croisillons de la voûte (comme à Guédelon, 2), retrouvés il y a quelques années dans les ruines du château, laissent entrevoir un édifice encore gothique au sein d’une résidence de la Renaissance.
Alain Sartelet


A quelques distances de Givet, l’ancienne abbaye de Waulsort dresse encore en bord de Meuse une belle partie de l’ancien palais des abbés (le « château ») et de la ferme abbatiale. Mais le cœur ancien de l’ensemble, l’abbatiale, a disparu pendant le Révolution. Un splendide dessin de Remacle Le Loup (1) nous révèle l’ancienneté de l’édifice et indique une très grande parenté de style avec la collégiale de Braux (2), mêmes niches, arcades et « bandes lombardes » un langage architectural du XIème siècle.
Alain Sartelet
Oui, la vieille forteresse se ranime peu à peu et c’est un bonheur. Nous avions déjà parlé de l’excellent numéro spécial de la revue Ardenne Wallonne consacré à Charlemont (initié par la Communauté de Communes et fruit de la collaboration entre Ardenne Wallonne et les Sentinelles de Charlemont). Cette fois-ci ce sont les bastions eux-mêmes qui bénéficient de ces heureuses collaborations (Sentinelles-Com-Com) par la restitution en silhouettes de plusieurs types de canons qui explicitent ainsi les embrasures de tir. Quelques vitrines présentent désormais aux visiteurs de rares et émouvants objets témoins du passé tumultueux des lieux. Et si vous alliez faire un tour à Charlemont aux prochaines journées du Patrimoine (15-16 septembre) ou même avant ?
Alain Sartelet
Clichés Les Sentinelles de Charlemont

Regardez ces détails d’un superbe cliché des années 1900 conservé aux centre de documentation pour l’histoire de l’art de Marburg (Allemagne) on y voit de jeunes garçons vachers passant sur le pont de la porte des Faudes…on pourrait presque les identifier…l’un d’eux, assis sur une borne, tient un drapeau !
Alain Sartelet

Sur ce beau plan de Givet, daté de 1711, signé Joan Georg Maximilian von Fürstenhoff et conservé à Dresde, la tour Grégoire ou tour Saint-Grégoire (39) apparaît sous un nom inhabituel, erreur de copiste ? A remarquer aussi, à droite, les vestiges de la Cour Saint-Hubert dont nous avons déjà parlé (actuelle rue Oger), sur le plan on distingue encore une partie de l’enceinte carrée, une tour d’angle et l’antique chapelle Saint Grégoire Le Grand. Encore plus à droite, l’église Notre-Dame encore en partie fortifiée (20).
Alain Sartelet

Une merveille se cache sous le parking du château Bryas, ce bel édifice en brique et pierre bleue du 17e a pris la suite d’une forteresse médiévale dont le plan se lit encore très bien sur le vieux cadastre. La salle basse d’une des 4 tours a été préservée, bien que rarement accessible elle a pu être photographiée. Un plan polygonal, un bel escalier à vis, des voûtes à nervures gothiques tout cela pourrait remonter au XIIIe siècle…
Alain Sartelet
Reconstitution Alain Sartelet, clichés Vincent Anciaux.
