31 juillet 2020
ÉTIENNE NICOLAS MÉHUL
Etienne Nicolas MÉHUL est né à GIVET, le 22 juin 1763. Son père fut d'abord maître d'hôtel du Comte de Montmorency puis simple restaurateur.
Etienne Nicolas reçut une sévère instruction religieuse dispensée par les enseignants du couvent des Récollectines.
C'est un vieil organiste aveugle qui lui donna ses premières leçons de musique. Par la suite, le jeune homme très doué pour la composition musicale,
fit des progrès si rapides qu'il ne tarda pas à devenir célèbre. A PARIS, il fut le disciple de GLUCK.
Nous rappellerons ses œuvres, telles que :
"PSYCHE", "ANACREON","STRATONICE" "ALONZA et CORA", "EUPHRASINE et CORADIN",
"LE JEUNE HENRI" et "JOSEPH", son chef d'œuvre, joué à l'Opéra Comique en 1807.
Nous lui devons également quelques hymnes patriotiques, tels que :
"LE CHANT DE LA VICTOIRE" et surtout le très célèbre "CHANT DU DEPART" ,
sur des paroles de Joseph CHENIER. "La victoire en chantant, nous ouvre la barrière, la liberté guide nos pas..."
Etienne Nicolas MÉHUL s'éteindra à PARIS, le 18 octobre 1817, à l'âge de 54 ans.
STANISLAS MARTOUGEN
Stanislas MARTOUGEN est né à GIVET le 31 mars 1873. En 1891, il fréquenta l'Ecole des Arts Décoratifs de PARIS, puis l'atelier du maître
Gustave MOREAU, professeur du peintre MATISSE. MARTOUGEN étudia dans l'atelier MOREAU ses modèles favoris qui étaient LE CORREGE et LEONARD DE VINCI.
On lui doit de nombreux dessins et portraits et parmi ses œuvres maîtresses : "LE COMTE OGIER", "LES DAMES DE MEUSE" pour la peinture et la statue du
philosophe et historien Hyppolite TAINE, pour la sculpture.
CHARLES BRUNEAU
Charles BRUNEAU est né à GIVET le 19 novembre 1883.
Grammairien émérite, professeur à l'université de NANCY durant près de vingt ans,
on lui doit plusieurs thèses et travaux sur les dialectes locaux et notamment sur le patois des Ardennes, région qu'il adorait.
Il écrivit d'ailleurs "
L'Ardenne m'a donné avec deux patries, la Belgique et la France, avec l'amour des eaux courantes et celui des grands bois, un vocabulaire
pittoresque qu'agrémentent les délicates intonations wallones ".
La Grive - juillet 1954
On lui doit (entre autres) :
- L'Etude phonétique des patois ardennais
- La limite des dialectes wallons, champenois et lorrains en Ardenne
- Le Précis de grammaire historique de la langue Française